Bibliography and Webgraphy
Testimonials
Antelme Robert, L’espèce humaine, Gallimard, 1957.
Levi Primo, Si c’est un homme, Paris, Julliard, 1987.
Semprun Jorge, L’écriture ou la vie, Folio, Gallimard, 1994.
Reference books
Déporté Témoin des crimes nazis contre l’humanité 1943-1945, témoignage d’André Rogerie, BT histoire, PEMF, 1994.
Wieviorka Annette, Auschwitz expliqué à ma fille, Editions du Seuil, 1999.
Didier Daeninckx et Pef, Un violon dans la nuit La mémoire des camps « Les trois secrets d’Alexandra », Rue du Monde, 2002.
Jean-Pierre Vittori et Manuel Gracia, Le numéro, Editions Graphein FNDIRP, 1996.
Teacher Bibliography and Webgraphy
Testimonials
Rousset David, L’univers concentrationnaire, Hachette Littératures, 1998.
Taslitzky Boris, Cent onze dessins faits à Buchenwald, association française Buchenwald-Dora, Editions Hautefeuille, 1989.
Reference books
L’Album d’Auschwitz, Fondation pour la mémoire de la Shoah, édition Al Dante, 2005.
Bédarida François, Gervereau Laurent, La déportation. Le système concentrationnaire nazi, Paris, Musée d’histoire contemporaine/ BDIC, 1995.
Bensousan Georges, Histoire de la Shoah, « Que sais-je ? » n° 3081, PUF, 1996.
Chéroux Clément (dir.) Mémoire des camps, Marval, 2001.
Grynberg Anne, La Shoah L’impossible oubli, « Découvertes », Gallimard, 1995.
Rousso Henry, Les années noires, « Découvertes », Gallimard, 1992.
Hilberg Raoul, La destruction des Juifs d’Europe, 3 volumes, Folio histoire, 2006.
Friedlander Saul, L’Allemagne nazie et les Juifs, Le Seuil, 2008.
Kogon Eugen, L’Etat SS, le système des camps de concentration allemands, Paris, Seuil, 1970.
Poliakov Léon, Auschwitz, Julliard, 1964.
Tillion Germaine, Ravensbrück, Le Seuil, 1988.
Wieviorka Annette, Déportation et génocide Entre la mémoire et l’oubli, Plon, 1992.
Documentaries and Educational resources
Bédarida François, Le Nazisme et le génocide. Histoire et enjeux, Paris, Nathan, 1989.
Déporté Témoin des crimes nazis contre l’humanité 1943-1945, témoignage d’André Rogerie, BT histoire, PEMF, 1994.
Wieviorka Annette, Auschwitz expliqué à ma fille, Editions du Seuil, 1999.
« 1945 : Libération des camps et découverte de l’univers concentrationnaire ; crime contre l’humanité et génocide » Mémoire vivante n° 43, octobre 2004.
Textes et Documents pour la Classe (TDC) : « Ars et littérature de la Shoah », n° 968, Scéren-CRDP, janvier 2009.
Youth album
Didier Daeninckx et Pef, Un violon dans la nuit La mémoire des camps.
« Les trois secrets d’Alexandra », Rue du Monde, 2002.
Jean-Pierre Vittori et Manuel Gracia, Le numéro, Editions Graphein FNDIRP, 1996.
Autres sources
Films
Alain Resnais et Jean Cayrol, Nuit et Brouillard, 1956.
Claude Lanzmann, Shoah, 1985.
Frédéric Rossif, De Nuremberg à Nuremberg, 1988.
Le chant des marais
Loin vers l’infini s’étendent
Des grands près marécageux.
Pas un seul oiseau ne chante
Sur les arbres secs et creux.
REFRAIN
O, terre de détresse
Où nous devons sans cesse
Piocher.
Dans le camp morne et sauvage
Entouré de murs de fer
Il nous semble vivre en cage
Au milieu d'un grand désert
Bruit des pas et bruit des armes,
Sentinelles jour et nuit,
Et du sang, des cris, des larmes,
La mort pour celui qui fuit.
Mais un jour dans notre vie,
Le printemps refleurira
Libre enfin, ô ma patrie,
Je dirai tu es à moi.
REFRAIN
O, terre d’allégresse
Où nous pourrons sans cesse
Aimer.
http://www.youtube.com/watch?v=GD6bJjtXBuI
Nuit et brouillard de Jean Ferrat
Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent
Ils se croyaient des hommes, n'étaient plus que des nombres
Depuis longtemps leurs dés avaient été jetés
Dès que la main retombe il ne reste qu'une ombre
Ils ne devaient jamais plus revoir un été
La fuite monotone et sans hâte du temps
Survivre encore un jour, une heure, obstinément
Combien de tours de roues, d'arrêts et de départs
Qui n'en finissent pas de distiller l'espoir
Ils s'appelaient Jean-Pierre, Natacha ou Samuel
Certains priaient Jésus, Jéhovah ou Vichnou
D'autres ne priaient pas, mais qu'importe le ciel
Ils voulaient simplement ne plus vivre à genoux
Ils n'arrivaient pas tous à la fin du voyage
Ceux qui sont revenus peuvent-ils être heureux
Ils essaient d'oublier, étonnés qu'à leur âge
Les veines de leurs bras soient devenues si bleues
Les Allemands guettaient du haut des miradors
La lune se taisait comme vous vous taisiez
En regardant au loin, en regardant dehors
Votre chair était tendre à leurs chiens policiers
On me dit à présent que ces mots n'ont plus cours
Qu'il vaut mieux ne chanter que des chansons d'amour
Que le sang sèche vite en entrant dans l'histoire
Et qu'il ne sert à rien de prendre une guitare
Mais qui donc est de taille à pouvoir m'arrêter ?
L'ombre s'est faite humaine, aujourd'hui c'est l'été
Je twisterais les mots s'il fallait les twister
Pour qu'un jour les enfants sachent qui vous étiez
Vous étiez vingt et cent, vous étiez des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiriez la nuit de vos ongles battants
Vous étiez des milliers, vous étiez vingt et cent